Comment saboter un entretien d’embauche (côté recruteur)
Tout d’abord, ne vous présentez pas, votre interlocuteur ne doit pas savoir qui est en face de lui. C’est la base du recrutement : vous savez tout du candidat, mais il ne doit rien savoir de vous.
Inutile de lire le CV, il a été sélectionné par une requête sur une base de données, c’est forcément qu’il contient le bon mot-clé (au hasard : SAP, Cobol, Java, etc.). Et puis il y en a tellement à lire !
Ne pas se renseigner sur les diplômes ou écoles que vous ne connaissez pas : s’ils étaient de qualité, vous les connaîtriez, bien entendu : n’êtes-vous pas un professionnel du recrutement ? Exemple : confondre une formation bac+2 avec une formation bac+5 (au détriment du candidat, bien entendu).
Si vous avez les moyens : faites passer des tests de personnalité (sur Internet par exemple, totalement bidon), et interprétez-les défavorablement, surtout si n’avez aucune des compétences nécessaires pour le faire.
Posez des questions personnelles, sans aucun lien avec le poste, et discriminatoires, par exemple : l’âge (TOUS le demandent, alors qu’une simple soustraction donne une idée très précise, mais tout le monde n’a pas cette capacité d’abstraction. Les plus compétents demandent l’âge ET la date de naissance, pour être bien sûr), la situation de famille, le nombre d’enfants, la nationalité, etc.
Demandez le montant du dernier salaire, ça vous permettra de savoir jusqu’où vous pourrez diminuer la rémunération.
Toujours répondre à une question par une question, afin d’éviter de dévoiler quoi que ce soit, les classiques sont : qu’est-ce que ça vous a apporté ? Quelles sont vos qualités ? Quels sont vos défauts ? Ou encore : « parlez-moi de vous » (de toutes façons, de qui voulez-vous qu’on parle ?).
Dans le cas où le candidat est sans emploi, pensez aux habituels : « et depuis quand vous recherchez ? Ca commence à faire longtemps, non ? Vous avez une indemnisation jusqu’à quand ? Ce n’est pas trop difficile ? ».
Voilà ce que j’ai supporté bien des fois, et parfois d’entreprises qui se disent porteuses de « valeurs » qui devraient leur valoir une canonisation avec effet rétroactif.
Prochainement : le sabotage par le candidat.
Inutile de lire le CV, il a été sélectionné par une requête sur une base de données, c’est forcément qu’il contient le bon mot-clé (au hasard : SAP, Cobol, Java, etc.). Et puis il y en a tellement à lire !
Ne pas se renseigner sur les diplômes ou écoles que vous ne connaissez pas : s’ils étaient de qualité, vous les connaîtriez, bien entendu : n’êtes-vous pas un professionnel du recrutement ? Exemple : confondre une formation bac+2 avec une formation bac+5 (au détriment du candidat, bien entendu).
Si vous avez les moyens : faites passer des tests de personnalité (sur Internet par exemple, totalement bidon), et interprétez-les défavorablement, surtout si n’avez aucune des compétences nécessaires pour le faire.
Posez des questions personnelles, sans aucun lien avec le poste, et discriminatoires, par exemple : l’âge (TOUS le demandent, alors qu’une simple soustraction donne une idée très précise, mais tout le monde n’a pas cette capacité d’abstraction. Les plus compétents demandent l’âge ET la date de naissance, pour être bien sûr), la situation de famille, le nombre d’enfants, la nationalité, etc.
Demandez le montant du dernier salaire, ça vous permettra de savoir jusqu’où vous pourrez diminuer la rémunération.
Toujours répondre à une question par une question, afin d’éviter de dévoiler quoi que ce soit, les classiques sont : qu’est-ce que ça vous a apporté ? Quelles sont vos qualités ? Quels sont vos défauts ? Ou encore : « parlez-moi de vous » (de toutes façons, de qui voulez-vous qu’on parle ?).
Dans le cas où le candidat est sans emploi, pensez aux habituels : « et depuis quand vous recherchez ? Ca commence à faire longtemps, non ? Vous avez une indemnisation jusqu’à quand ? Ce n’est pas trop difficile ? ».
Voilà ce que j’ai supporté bien des fois, et parfois d’entreprises qui se disent porteuses de « valeurs » qui devraient leur valoir une canonisation avec effet rétroactif.
Prochainement : le sabotage par le candidat.