Ca sent le gasoil

Publié le par demandeur d'emploi

Ma voiture ayant plus de 9 ans et près de 202 000 km, diverses pannes présentes ou à venir représentant plus que sa valeur argus, j’ai du m’en séparer à grand regret.

Ce chef d’oeuvre automobile de la fin du 20ième siècle était doté d’un excellent 2 litres essence 16 s de 135 cv à 6250 tr/mn avec un couple maxi à 4250 tr/mn, de 4 vitres électriques, de la climatisation, d’airbags, d’un détecteur de pluie, d’un autoradio à cassettes avec commande au volant, de jantes en alliage, d’un cendrier plein, d’un pare-soleil « Bugs Bunny », d’un volant réglable, d’une consommation moyenne de 8 à 9 litres de super sans plomb 95, et surtout, d’une boîte de vitesses automatique intelligente à 4 rapports parfaitement étagés.

Boîte automatique dont je ne comprendrais jamais qu’elle représente un tel objet de mépris et d’aversion de la part des conducteurs français, ce que j’ai encore vérifié récemment quand on a répondu à l’éloge que j’en faisais : « n’importe quoi, c’est nul, c’est trop bien de passer les vitesses ».

Effectivement, se ruiner les articulations à force d’utiliser un embrayage dans les bouchons des grandes villes et leurs banlieues est certainement une activité dont mon cerveau fatigué ne cerne pas comment elle permet d’accéder au bonheur automobile parfait.

Finalement, j’ai du faire comme tout le monde, maintenant, j’ai un diesel à boîte manuelle.

Publié dans humeur

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